"Où sont les femmes philosophes ? " a osé dire Botul. Philosopher serait-il une activité exclusivement masculine comme l'a prétendu et voulu Schopenhauer?
En effet, pour beaucoup d'entre nous, comptons le nombre de femmes philosophes que nous connaissons. Or, il apparait que ce nombre tient sur les doigts d'une main pour nombre d'entre nous. Evidemment, vous connaissez probablement Simone de Beauvoir et Simone Weil. Mais qui d'autre?
Pourquoi n'en connaissons nous pas?
Grâce au livre du même nom que mon sujet, je vais tenter de vous donner quelques réponses.
Dans l'Antiquité et particulièrement en Grêce, pour les femmes, parler sérieusement équivalait à se déshabiller en public. Ainsi, il y avait peu de femmes philosophes. Mais, il y en avait quand même, pour parler avec une femme, il fallait aller voir une hétaïre... Quelques unes sont célèbres dont Aspasie, femme de notre célèbre Périclès.
Une chose différentie souvent les femmes des hommes: la soif de compétition. Les femmes ne veulent pas être en concurrence avec les hommes comme ces derniers veulent l'être.
Pour être reconnu comme un philosophe, il faut avoir laissé une empreinte écrite ou que quelqu'un l'ai fait pour nous (Socrate).
Or, c'est précisément ce qui a fai défaut aux femmes philosophes, plus modestes et ne désirant point écrire pour écrire. Car, pour écrire il faut avoir quelqu'un à qui écrire.
Même des femmes qui ont écrit (correspondances) ont été oubliées car elle n'avait ni le désir ni le besoin de publier leur oeuvre.
Finalement, philosopher et écrire sa philosophie, ne serait ce pas l'apogée de l'arrogance?
![fou](/users/3215/32/16/95/smiles/icon_fou.gif)