Sarkozy, Chirac, de grands communistes.

J'entends souvent dire que le gouvernement en place depuis quelques années est un gouvernement de communiste, que Chirac en est un et que aux USA Sarkozy est à peine considéré comme un démocrate.

Quels sont les arguments de ceux qui disent ça?

Cela me semble aberrant, comment considéraient-ils Mitterrand alors ?

Ouai enfin deja les americain on les emmerde ils ont quand meme élus, puis rélus Bush alors pour venir nous donner des leçon ils sont mal placé.

Ben oui mais j'entends souvent ça.

Il va falloir se renseigner.

Claude Imbert, éditorialiste du Point:
en parlant de Chirac:
"une passion qu'il voue aux civilisations rétives à la vulgate occidentale du progrès"

"Mais jusqu'où cette passion pour 'l'autre' peut-elle mener un chef d'Etat occidental ?" se demande-til encore. "Comment servir avec confiance et conviction son propre camp - national, européen, occidental - si la passion d'autrui vous séduit et peut-être vous ensorcelle ?" Il ne traite pas le président de traître, mais de responsable politique envoûté, souffrant d'un "antiaméricanisme compulsif". Ensorcelé, compulsif, quand on parle ainsi de quelqu'un avec qui on est en désaccord sur le plan des idées, ce n'est plus le langage de la démocratie, c'est déjà une pensée totalitaire, ou bien ça y ressemble.

M'enfin il doit manquer une case au mec.
Ce n'est pas parce qu'on est pas partisan de l'ultralibéralisme américain qu'on est communiste...

Surtout que le communisme n'a rien de totalitaire...

Il y a pas mal d'amalgames.
Cela ne m'étonne guerre de la part d'un journaleux.

De toute façon en france les bon journaliste n'"existe pas ou presque pas.

Toubib a écrit:

De toute façon en france les bon journaliste n'"existe pas ou presque pas.

Exact, les bons journalistes on les fait taire, on les exclut.
Ne restent que ceux qui font ce qu'on leur demande de faire et disent ce que les "grands" veulent entendre...

D'accord avec vous.

Non meme il y a des journalistes qui critique le gouvernement, mais avec tellement de mauvaise foi, qu'ils ne sont pas crédible.

Je commence à avoir la réponse.
Je vous en jette un mot dans quelques jours.

Bon je vous résume vite fait.

1. Le chauvinisme français. Depuis des années, on essaie de nous faire comprendre que tout est bien en France, tout est mal ailleurs. Alors que c'est faux. Principe communiste

2. Diaboliser les délocalisations. Personnellement je suis pour les délocalisations, mais là n'est pas la question. La plupart des pays qui pratiquent l'ultra libéralisme ont accepté les délocalisation, alors que chez nous a chaque fois qu'il y en a une, on a droit à une grève avec des merguez frite. Même nos hommes politiques de droite critiquent les delocalisation.

3. Besancenot a eu la merveilleuse idée de dire qu'il faut supprimer le licenciement. Je crois qu'il arrive en retard. En effet, concretement quand tu es prof, quand tu es dans la fonction publique, quand tu travailles dans les grandes entreprises (edf, gdf, france telecom) tu es invirable, du coup les gens glandent au boulot.

4. En France, plusieurs politiques veulent mettre en place le même salaire pour tout au nom de l'égalité. Si ça c'est pas un truc de coco... C'est normal qu'un polytechnicien gagne plus qu'une femme de ménage

5. Empécher les gens de travailler trop. Et oui les 35 heures... En france, le travail c'est la santé, ne rien faire c'est la conserver

6. faire comprendre que les patrons sont des gros cons. Voilà encore un truc de coco, c'est même le slogan d'arlette. Sauf qu'elle a oublié un truc: quelques patrons sont effectivement des connard, mais pas tous. Au contraire la plupart bossent comme des malades 70 heures par semaine, soit le double du temps de travail de leurs employés. Et après on va encore se plaindre qu'ils gagnent plus...

7. dissuader les français de chercher du boulot. Les indemniser. Un peu comme chez les soviets: un matin tu décidais de pas aller travailler, tu étais payé quand même

Là j'ai plus trop de truc en mémoire. Mais ça reviendra

Uranium a écrit:

2. Diaboliser les délocalisations. Personnellement je suis pour les délocalisations, mais là n'est pas la question.

Petite patenthèse:
Il faut aussi je pense faire une distinction entre certaines délocalisations, et le lieu de délocalisation. Une entreprise de plus de 500 employés voir beaucoup plus est à distinguer des entreprises de moins de 50 personnes.
Il faut prendre les délocalisations au cas par cas. S'il y en a d'inévitables, il faut en contre partie attirer des entrepreneurs sur le territoire.
Oui des licenciements massifs sont de "mauvaises choses", mais quelquefois inévitables et il faut alors faire des reconversions.