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 Fiche sur Aristote

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Van Damme
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MessageSujet: Fiche sur Aristote   Fiche sur Aristote Icon_minitimeSam 17 Mar - 12:56

Il fut l’élève de Platon. Il enseigna et écrivit sur tous les sujets, allant de la réflexion sur les premiers principes de la connaissance (La Métaphysique) à la connaissance du monde physique et des êtres vivants (La Physique), jusqu’à la réflexion sur la morale (Ethique à Nicomaque) et sur les meilleurs systèmes politiques (La Politique).

I. La connaissance
A. La logique
Elle est exposée dans l’Organon. Elle théorise le syllogisme comme raisonnement déductif en trois propositions (A = B, or B = C, donc A = C). Celui-ci s’appuie sur un jugement prédicatif et obéit à trois principes fondamentaux de la logique : l’identité, la non-contradiction et le tiers exclu.

B. La théorie des quatre causes
Les quatre causes sont la cause matérielle, la cause efficiente, la cause formelle et la cause finale. L’exemple d’une statue aurait pour cause matérielle le marbre, pour cause efficiente le sculpteur, pour cause formelle la silhouette humaine et pour cause finale de plaire au public. Si les trois premières causes peuvent être étudiées par la science, la cause finale relève de la métaphysique.

II. La politique
A. L’homme est un animal politique
Aristote décrit le processus naturel qui mène à la constitution de la cité. Dire que l’homme est un animal politique, c’est donc dire que les besoins humains exigent une certaine forme d’organisation collective, relativement complexe (la cité). Et réciproquement, cela veut dire aussi que l’homme n’est véritablement homme que lorsqu’il participe à la vie de la cité autarcique. Par rapport à la question de la formation de la société, elle s’oppose à la conception que développera plus tard Rousseau, lorsqu’il explique que la société est née d’un « funeste hasard ».

B. L'organisation socio-économique
En réfléchissant sur le meilleur régime politique possible, il va s’attarder sur l’économie plus que Platon et va différencier économie et chrématistique (art de s’enrichir). Il condamne la chrématistique comme un acte qui aliène l’être humain.

III. L’éthique
A. Le bien et le bonheur
Aristote distingue dans l’action humaine la praxis de la poïesis. La première est un acte dont la fin est immanente, la seconde a pour finalité de produire une œuvre extérieure à son agent. Il montre que toute action humaine a pour finalité un bien et chaque finalité est subordonnée à la finalité suprême qu’est le bonheur et qui est l’unité analogique des biens particuliers. Ce souverain bien a trois caractéristiques : l’autarcie, l’achèvement et la fonctionnalité. Sa conception du bonheur ne se limite pas à la seule vertu mais nécessite l’achèvement des biens du corps, contre les Stoïciens, il montre que le bonheur dépend à la fois de soi et des causes extérieures. En effet le caractère du bien est d’être effectif et actif.

B. La vertu
L’aretè est désignée comme un « juste milieu » qui englobe à la fois le logos, le pathos et l’ethos au sens où elle doit pénétrer la part irrationnelle de l’âme. Contre Platon, connaître le bien ne suffit pas à le faire. Il n’y a pas de définition de la vertu car c’est l’expérience de l’homme qui peut seule la déterminer. Il s’agit d’un équilibre individualisé et relatif à la situation. L’existence précède ainsi le concept de vertu. Il y a néanmoins deux catégories de la vertu : l’éthique ou la prudence (phronesis) et l’intellectuelle ou la sagesse (sophia). La prudence correspond au juste usage des passions, elle est capacité à agir de façon adéquate. La sagesse correspond à la contemplation de l’être divin, elle est la plus haute forme de vertu.
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